La récupération du chien après l’effort ne se résume pas à le remettre dans la voiture ou sur son panier en rentrant pour qu’il se repose. La récupération est un moment clé qui ne faut pas négliger. C’est une phase à part entière du travail physique, qui conditionne la progression et la prévention des blessures.
La récupération repose sur plusieurs piliers : retour au calme, hydratation, alimentation adaptée, mobilité douce, repos et sommeil.
Après une séance de canicross, d’agility, de traction ou simplement une longue randonnée, l’organisme du chien a besoin d’un vrai temps de récupération pour évacuer les déchets métaboliques, stabiliser sa température corporelle et reconstituer ses réserves d’énergie. Bien gérer cette phase, c’est protéger ses muscles, ses articulations et son système cardio-respiratoire, tout en préservant le plaisir du sport. Mais alors, comment gérer cette phase ? WOLFOOD vous dit tout !
Comment gérer la récupération du chien après l’effort ?
Pour optimiser la récupération du chien après l’effort, tout commence par un retour au calme progressif. Nous ne pouvons que vous recommander de faire quelques minutes de marche à allure lente, afin de faire redescendre le rythme cardiaque et la température.
La récupération du chien après l’effort passe ensuite par une hydratation bien gérée. L’accès à de l’eau fraîche et propre est indispensable, mais il reste préférable de proposer à boire une fois que le chien a un peu récupéré son souffle. Nous vous conseillons alors de fractionner les prises pour limiter les risques de gros volumes absorbés d’un coup, problématiques après un effort intense ou par forte chaleur.
Vient ensuite la question du repas, centrale pour la récupération. Un apport alimentaire riche en protéines de qualité contribue à la réparation musculaire, tandis que les glucides reconstituent les réserves énergétiques. Donnez-lui sa ration une fois que le retour au calme est terminé et, surtout, nous vous conseillons de laisser un délai confortable entre les gros repas et les futurs entraînements, afin de limiter les troubles digestifs et le risque de torsion d’estomac.
Enfin, bien gérer la récupération du chien après l’effort signifie aussi le surveiller : démarche, posture, appétit, envie de bouger, comportement général. Une fatigue anormale, une boiterie, une douleur à la manipulation ou des difficultés respiratoires après l’effort justifient un examen vétérinaire.
Le principe de la récupération active et passive
La récupération du chien après l’effort s’organise autour de deux grands types de récupération, complémentaires : la récupération active et la récupération passive. La récupération active consiste à maintenir une activité très douce après l’effort, puis éventuellement quelques heures plus tard : marche au pas, trot léger sans traction, balade tranquille, voire nage ou marche dans l’eau pour les chiens qui apprécient. Ce mouvement modéré favorise la circulation sanguine, l’élimination des déchets liés à l’effort et limite l’apparition de courbatures.
La récupération passive intervient une fois ces phases actives terminées. Pour la récupération du chien après l’effort, cette partie repose sur le repos réel : calme, coucher sur une surface confortable, sommeil suffisant. Le sommeil joue un rôle majeur dans la régénération cellulaire et la réparation des tissus, comme le rappellent de nombreux vétérinaires du sport canin. Les massages doux, réalisés sur des zones musculaires sollicitées (membres, dos, cou), peuvent compléter cette récupération passive en améliorant la circulation et en aidant à détecter précocement une zone sensible.
Ainsi, enchaîner les séances sans retour au calme, hydratation adaptée, récupération active et repos suffisant conduit à une accumulation de fatigue qui freine la progression et augmente le risque de blessures. À l’inverse, intégrer des périodes de récupération et de repos dans la semaine permet au chien de rester motivé, disponible physiquement et mentalement pour travailler, tout en respectant ses limites.
