Le krill, ce petit crustacé vivant dans les eaux froides de l’Antarctique est concentré en acides gras oméga-3, en protéines de qualité, en antioxydants naturels et en choline. Tous ces nutriments sont décrits dans la littérature scientifique comme jouant un rôle dans la santé globale. Avant de modifier l’alimentation de votre compagnon, il reste toutefois nécessaire de comprendre ce qui se cache concrètement derrière les possibles bienfaits du krill dans l’alimentation animale, ainsi que les limites.
Quels sont les possibles bienfaits du krill dans l’alimentation animale ?
Pour analyser les possibles bienfaits du krill dans l’alimentation animale, le point de départ reste sa composition nutritionnelle. Le krill antarctique apporte naturellement des acides gras oméga-3 EPA et DHA, en grande partie sous forme de phospholipides, ce qui favoriserait leur assimilation par l’organisme par rapport à d’autres huiles.
Ces oméga-3 sont associés, chez le chien et le chat, au soutien des fonctions cardiovasculaires, au bon fonctionnement du cerveau, à la modulation de l’inflammation et à l’équilibre de la peau et du pelage.
Les possibles bienfaits du krill dans l’alimentation animale s’expliquent aussi par un apport en protéines digestibles et en acides aminés essentiels, utiles pour entretenir la masse musculaire au quotidien.
Un autre aspect clé des possibles bienfaits du krill tient à la présence d’astaxanthine, pigment antioxydant naturel, et de choline, un nutriment impliqué notamment dans le fonctionnement du foie. L’astaxanthine aide à protéger les cellules du stress oxydatif et contribue à préserver l’intégrité des acides gras oméga-3, tandis que la choline participe à la santé hépatique et à plusieurs processus métaboliques essentiels.
Comment faire consommer du krill à son animal ?
Mais alors, comment faire consommer du krill à son animal sans déséquilibrer sa ration ? La solution la plus simple consiste à choisir une alimentation complète qui intègre déjà du krill dans sa recette, sous forme de farine de krill ou d’huile de krill. Les taux sont alors calculés pour respecter les apports recommandés en oméga-3, tout en maintenant l’équilibre global de la croquette ou de la ration humide.
Dans ce contexte, la présence de krill se combine à d’autres ingrédients (fibres, vitamines, minéraux, autres sources de protéines) pour couvrir l’ensemble des besoins nutritionnels. La lecture attentive des étiquettes, la vérification des sources d’oméga-3 marines et le sérieux du fabricant restent déterminants au moment de faire un choix sur le futur aliment de votre compagnon.
Il est également possible de proposer du krill à vos compagnons via des compléments dédiés : huiles, poudres à saupoudrer, capsules ou friandises fonctionnelles enrichies en krill.
Comme tout nouvel apport, veillez à introduire le produit progressivement, à respecter les doses indiquées par le fabricant et à tenir compte de la teneur totale en lipides de la ration. La farine de krill contient par ailleurs naturellement du fluor. Les niveaux sont encadrés dans les aliments complets pour animaux afin de limiter le risque lié à des apports trop élevés.
Et attention, les animaux possédant des allergies aux produits de la mer pourraient réagir au kill. De même pour les animaux ayant un traitement anticoagulant ou ayant des problèmes sanguins, l’huile de krill ayant des propriétés fluidifiantes.
Bien utilisé, le krill peut contribuer à optimiser certains profils d’acides gras et à soutenir la peau, le pelage ou la vitalité générale, à condition de s’intégrer dans une ration globale bien pensée. La vraie question ne se limite donc pas à savoir si le krill est « bon », mais plutôt à déterminer comment l’intégrer de façon intelligente, sans déséquilibrer les apports ni multiplier les compléments redondants.